Niger/COVID-19 : Réouverture des lieux de culte sur l’étendue du territoire national et levée du couvre-feu à Niamey

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Le Gouvernement nigérien a annoncé dans un communiqué ce mardi 12 mai 2020, la réouverture des lieux de cultes sur toute l’étendue du territoire national ainsi que la levée du couvre-feu à Niamey à compter de ce mercredi 13 mai 2020.

Cette décision a été prise par le Gouvernement sur proposition des chefs religieux, après consultation du Comité d’Experts COVID-19 et au vu de la tendance favorable de l’évolution de la maladie à COVID-19.

A cet effet, « le Gouvernement demande aux Gouverneurs, aux Préfets et aux Maires de veiller à ce que les chefs religieux exigent des fidèles le respect des mesures barrières minimum, notamment le lavage des mains au savon ou au gel hydro-alcoolique, la désinfection des lieux de culte avant chaque prière, l’aération des locaux pendant les prières, le port du masque ou de tout autre dispositif en tenant lieu, l’utilisation des tapis individuels pour les fidèles musulmans, l’observation de la distanciation d’au moins un (1) mètre, d’éviter de se serrer les mains lors des salutations, l’abstention de se rendre au lieu de culte pour toute personne qui présente des symptômes tels que la fièvre, la toux, le mal de gorge, les douleurs articulaires ou musculaires et les difficultés respiratoires, ainsi que la libération des lieux de culte aussitôt la prière terminée », a ajouté le communiqué.

Aussi, « les Gouverneurs, les Préfets et les Maires sont invités à porter assistance aux chefs religieux dans la mise en œuvre des mesures qui requièrent leurs concours », selon le document.

 Le communiqué a par ailleurs notifié que, «  le Gouvernement poursuivra ses efforts pour assurer la disponibilité et l’accessibilité des masques pour l’ensemble de la population Nigérienne », ajoutant, « toutefois, qu’en cas de détérioration de la situation en lien avec la réouverture des lieux de cultes, le Gouvernement se réserve le droit de reconsidérer cette décision ».

Notons que, cette décision du Gouvernement intervient au début de la dernière décade du mois de ramadan et après plusieurs altercations entre les populations et les forces de l’ordre.