Le 10ème Forum africain sur le développement durable (FRADD), ouvert à Addis Abeba en Ethiopie, le mardi 23 Avril 2024, a été l’occasion pour le bureau de la 9ème session du FRADD de présenter et partager avec tous les acteurs, les défis qui entravent la réalisation des objectifs du développement durable en Afrique. Pour relever ces défis, des propositions des voies de sortie, considérées étant des «priorités essentielles» ont été faites.
Le ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement du Niger, le Colonel Maizama Abdoulaye, alors président du bureau de la 9ème session duFRADDa fait part des défis auxquels l’Afrique fait face pour «la réalisation des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063».
Selon le Colonel Maizama Abdoulaye, « ces défis se focalisent sur l’incertitude et la vulnérabilité, en particulier pour les pays en développement, tandis que le service de la dette externe entrave considérablement la capacité des pays les moins avancés à investir dans des secteurs essentiels, tels que la santé et l’action climatique», devait-il indiquer.
Pour la présente session, le thème retenu est : « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 : L’Afrique que nous voulons, de l’Union africaine et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ». Un thème qui interpelle les dirigeants africains à « redoubler d’efforts pour atteindre nos objectifs communs ».
La réponse aux défis
Pour ce faire, l’Afrique doit se concentrer, entre autres, sur « les mesures de lutte contre le changement climatique et de promotion des transitions vertes », indique-t-on. Ensuite, adopter des stratégies adéquates pour « mobiliser les ressources internes et externes afin de « combler le déficit de financement des objectifs ».
Autre priorité soutenue, celle liée à l’inclusion sociale en concert avec l’égalité entre hommes et femmes dans l’atteinte des objectifs. Pour faire, et face aux impacts climatiques, le président du bureau de la 9ème session du FRADD encourage « les pays développés à augmenter leurs engagements financiers pris en rapport avec le fonds pour les pertes et les préjudices ».
Ismaïl Abdoulaye
