Session du BAC 2019: Les correcteurs exigent le paiement intégral des reliquats de 2017-2018

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Depuis quelques jours, les enseignants correcteurs du Baccalauréat ont maximisé rencontres et sitting à la Faculté des Sciences Économiques et Juridique (FSEJ). Objectif: Donner de la voix pour recevoir les reliquats des frais de correction des Baccalauréats de 2017-2018.

Dans une déclaration de presse rendue publique ce mardi 19 juin 2019, les enseignants exigent le paiement intégral des paiements en souffrance.

Leur délégué, Kalilou kalassi a rappelé les conditions dans lesquelles seule une petite partie sur 3000 enseignants environ ont été payé, avant de préciser que « ce paiement partiel n’avait intervenu que sous la pression, voire la menace de boycott du Bac 2018 et ce en moins d’une semaine du début des épreuves ».  

Le comité des correcteurs du Baccalauréat reproche au ministère de l’enseignant supérieur et le Rectorat son indifférence dans la prise en charge de leurs revendications.

« Malgré la multiplication des rencontres avec le Ministre, le Recteur, la Médiature, le Conseil national de dialogue social (CNDS) ainsi que les correspondances adressées aux Députés de la Commission Sociale, au Premier Ministre et à la présidence de la République », le paiement  continue de « traîner les pas », déplore le délégué.

Face à cet état de fait, le comité des correcteurs se demande si le service des examens du Baccalauréat n’est-il pas entrain de créer sciemment les conditions d’un boycott de la session de 2019, accusant le service des examens du Bac de ne pas être soucieux de l’avenir des futurs bacheliers.

Le Comité s’indigne face au silence des autorités en place, qui n’ont rien pu faire en dépit du fait que ce bras de fer contribuera à fragiliser le système éducatif nigérien, déjà en lambeaux.  

Le Comité tient à rappeler qu’il incombe au Ministère de l’enseignement supérieur de prendre des mesures appropriées pour que les enseignants correcteurs entrent dans leur droit et exige à cet effet le paiement intégral des reliquats 2017-2018.