Plan d’investissement Climat au Sahel : Issoufou Mahamadou pour une synergie d’actions

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Le président Issoufou Mahamadou lors de la réunion consultative de la Commission climat pour la région du sahel à News York

Lors de la réunion consultative de la Commission climat pour la région du sahel (CCRS) tenue le 22 septembre 2019 en marge de l’Assemblée générale des l’ONU à News York, le chef de l’Etat nigérien et président de la CCRS, Issoufou Mahamadou, a appelé à une synergie d’actions pour la mobilisation de ressources en faveur du Plan d’investissement Climat au Sahel.

Dans son discours à l’occasion de cette réunion, le président Issoufou a laissé entendre que les changements climatiques représentent à n’en point douter, l’un des défis les plus urgents de l’histoire de l’humanité. Selon lui, aujourd’hui, il n’est point besoin de démontrer combien l’environnement naturel et les communautés humaines subissent au quotidien, les impacts néfastes du dérèglement climatique, dont les manifestations, toujours violentes et pernicieuses, mettent en péril la survie même de l’espèce humaine.

En février 2019, le Niger a organisé une table ronde pour le financement du Programme Prioritaire pour Catalyser les Investissements Climat au Sahel pour la période (PPCI 2020-2025). Les annonces de contributions enregistrées au cours de cette table ronde ont été d’environ 3,42 milliards de dollars US pour un besoin exprimé de 1,32 milliards de dollars US. Un niveau d’engagement illustre, qui selon le président du CCRS, la mobilisation des partenaires pour la mise en œuvre d’actions prioritaires pour la résilience des populations sahéliennes.

La réunion consultative de la Commission climat pour la région du sahel est donc l’occasion pour le chef de l’Etat nigérien, de renouveler son appel à l’endroit de la communauté internationale pour une forte mobilisation en vue d’une meilleure synergie d’actions et de mobilisation de ressources en faveur du Plan d’investissement Climat au Sahel (2018-2030).

« La situation au Sahel est d’une portée globale ; elle requiert par conséquent, une réponse globale. Ainsi, il est opportun qu’une attention plus accrue soit accordée à cette partie du monde par la communauté internationale, en particulier à travers un appui plus soutenu des politiques en faveur d’actions climatiques plus synergiques, mieux coordonnées, plus intégrées, plus cohérentes, et plus durables », a déclaré le président Issoufou Mahamadou pour qui, il faut passer de la parole aux actes. « Le temps est à l’Action, nous n’avons plus droit à l’erreur car il n’y a pas de planète bis, nos engagements immédiats conditionnent la survie de l’HUMANITE », a-t-il conclu.