Transparency International Niger dénonce les violations des droits humains après le coup d’état

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L’association Nigérienne de lutte contre la Corruption, section de Transparency International (CEN/ANLC-TI-Niger), a dénoncé dans une déclaration rendue publique le 10 Décembre les violations des droits humains après le coup d’état du CNSP. A travers la même déclaration l’association a exigé la libération du président déchu et sa famille ainsi que le retour à l’ordre démocratique.

Alors que le CNSP a réaffirmé son respect aux droits humains dès son arrivée au pouvoir , des violations des droits humains ont été constatées selon une déclaration de TI-Niger en date du 10 Décembre. Ce sont des atteintes aux libertés d’expression et de presse , à l’arrestations et détentions arbitraires de hautes personnalités civiles et des journalistes et de simples citoyens, en passant par les enlèvements et kidnapping des populations civiles et militaire, les interpellations.

«Les manifestations en faveur de la démocratie et de l’Etat de droit sont systématiquement interdites. Des enseignants chercheurs, ont été interpellés pour leurs opinons et pour l’expression des droits et libertés » ajoute la déclaration.

De la libération de Bazoum au «retour du régime démocratique»

Face à toutes ces violations , TI-Niger a demandé le CNSP de considérer ses engagements sur la défense des droits humains ,tout en «respectant les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains auxquels le Niger est Partie.» Ce qui corrobore une bonne gouvernance selon TI-Niger est «la restauration immédiate du régime démocratique.»

Elle a également demandé« la libération du président déchu Mohamed Bazoum et de sa famille» retenus depuis le 26 juillet et de toutes les personnes « arbitrairement détenus

Transparency International rejoint le rang de l’association des jeunes avocats du Niger et le syndicat Autonome des Magistrats du Niger qui ont dénoncé les violations des droits humains depuis l’arrivée du CNSP à la tête du Niger.

L’arrivée des nouvelles autorités militaires au Niger le 26 juillet ayant mis terme au régime de Bazoum s’est succédée d’une série d’arrestations des dignitaires du régime déchu.

ISABNA