Coronavirus: L’OMS alerte sur des médicaments falsifiés au Niger …

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L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) alerte les autorités de plusieurs pays africains dont le Niger sur la circulation de la Chloroquine et ses dérivés falsifiés.

Soucieux des risques de ce qu’on peut qualifier de conséquences directes de la pandémie du Coronavirus, l’OMS dans son rôle de gendarme a décidé d’alerter les autorités du Cameroun, de la République démocratique du Congo et du Niger sur la circulation des médicaments falsifiés sur leur territoire respectif.

Samquine, Niruquine ou encore Chloroquine Phosphate sont entre autres les produits soigneusement mis dans des boîtes qui peuvent tromper la vigilance en raison de leurs emballages très attrayants. Les contrebandiers prennent parfois le soin de mettre sur les boîtes, le nom du fabricant qui n’est mêlé de près ni de loin à ses origines. Cependant, ces produits ne contiennent pas la bonne quantité d’ingrédient actif pharmaceutique.

L’organisation émet donc ces alertes grâce à un  » système mondial de surveillance et de suivi des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés « , fait savoir RFI. Le média précisant que l’OMS se base aussi sur la contribution des hôpitaux, dispensaires, centres de santé, grossistes, distributeurs et pharmacies qui donnent des indications après leurs analyses.

En guerre contre ces produits, l’Organisation mondiale de la santé entend publier des photos et la liste détaillée de ces médicaments falsifiés sur son site internet. Mieux, elle invite les patients qui sont en possession de ces produits à ne pas les utiliser, ou dans le cas contraire, à s’adresser à un professionnel de santé.

En absence d’un remède absolu, plusieurs produits inondent le marché. Alors, les États doivent être en alerte maximale, puisque c’est la quatrième fois en 2020 selon le média français que l’organisation tire la sonnette d’alarme sur les faux médicaments. La dernière, en mars, a porté sur «  un nombre croissant de produits médicaux falsifiés qui prétendent prévenir, détecter, traiter ou guérir le Covid-19« , relate RFI, qui précise que les deux autres concernent des tests de dépistage rapide du VIH et des antipaludéens falsifiés.