Alors que le média français Libération a révélé dans une publication vendredi, que l’aide de camp du président malien Assimi Goita, a été blessé par balle après un coup de feu au palais de la présidence, les autorités maliennes ont immédiatement réagi, niant ces révélations et s’insurgeant contre ce qu’elles appellent des « activités subversives ».
« C’est avec une profonde consternation que le Gouvernement de la Transition a pris connaissance d’un article publié le 11 membre 2022 par le quotidien français « Libération » et visant l’aide de Camp de SE le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat », a indiqué le porte-parole du gouvernement malien dans un communiqué samedi.
En effet, Libération a affirmé que plusieurs sources lui ont confirmé que « le mercredi 2 novembre, le capitaine Souleymane Traoré, proche du colonel-président Assimi Goïta, a été atteint par un tir au palais présidentiel de Koulouba, à Bamako ». Le média soutient que certains estiment qu’il serait question d’un tir de sniper. Des révélations que Bamako a condamnées et considérées comme une tentative désespérée de déstabiliser le pays.
« Le Gouvernement de la Transition dément totalement les faits évoqués par le quotidien français « Libération » qui poursuit les activités subversives des médias « milles collines » France 24 et Radio France Internationale, interdits au Mali. En outre, il condamne cette manœuvre non professionnelle, désespérée, éhontée et immorale du quotidien français « Libération » », indique le communiqué.
« Le Gouvernement de la Transition déduit que cet article est commandité et prémédité par des forces obscurantistes et rétrogrades ne visant qu’à créer la psychose et ter. Désespérément de déstabiliser la Transition, en décrivant un scénario macabre monté de toutes pièces », poursuit le porte-parole.
« Le Gouvernement de la Transition, but en se réservant le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces mensonges, invite la population à rester sereine et la rassure de la volonté inébranlable des autorités de la Transition à atteindre les objectifs de Refondation et de la restauration de la souveraineté du Mali, pour le bonheur des Maliennes et Maliens ».
