Niger : création d’un établissement public à caractère administratif pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur

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Rencontre entre le président Mohamed Bazoum et les acteurs de la société civile le 13 janvier 2022.

Réuni en conseil des ministres, le 10 novembre 2022, le gouvernement nigérien a adopté un projet de décret portant création d’un établissement public à caractère administratif. Ledit établissement, dénommé « Agence Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur (ANAQ-sup) », vise l’amélioration de la qualité des formations au niveau des établissements publics et privés d’enseignement supérieur et de recherche.

L’ANAQ-sup est un établissement public visant à garantir la qualité des programmes d’études dans les établissements publics et privé d’enseignement supérieur et de recherche, a indiqué le communiqué du conseil des ministres. Ce qui constitue une priorité du gouvernement d’une part, et d’autre part, une exigence émanant des institutions sous-régionales et internationales qui interviennent dans le domaine de l’enseignement supérieur.

« L’enseignement supérieur au Niger a connu depuis quelques années une expansion, avec notamment la création d’universités publiques dans les huit régions du pays et la libéralisation de l’offre d’enseignement et de recherche », a souligné le communiqué. Ce qui a conduit le Gouvernement à se fixer un certain nombre de priorités, dont l’amélioration de la qualité des formations, note le même communiqué.

« C’est dans cette optique que s’inscrit la création de l’ANAQ-sup, établissement public chargé de garantir la qualité des programmes d’études dans les établissements publics et privé d’enseignement supérieur et de recherche », justifie-t-il.

« La mise en place de cette structure vise aussi à satisfaire certaines exigences de la qualité de l’enseignement supérieur, notamment celles provenant de l’UEMOA, du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), de la CEDEAO et de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) », conclut le communiqué du conseil des ministres.