Alors les derniers soldats français de l’opération Barkhane ont quitté le Mali, les tensions entre Paris et Bamako ne se sont pas amenuisées pour autant. Mardi, le mali a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, estimant détenir les preuves que la France fourni des renseignements aux terroristes pour cibler les forces maliennes.
Dans une déclaration écrite adressée au Conseil de sécurité des Nations unies afin de réclamer une réunion d’urgence sur la situation dans son pays, le ministre malien des affaires étrangères Abdoulaye Diop, a accusé la France et ses soldats, de fournir aux groupes terroristes, des renseignements. La déclaration révélée par Jeune Afrique, explique également que l’espace aérien malien est constamment violé par la France.
Abdoulaye Diop affirme dans son courrier, disposer de preuves et être prêt à les présenter au Conseil de sécurité. En allant même plus loin dans sa déclaration, le chef de la diplomatie malienne a assuré que la France a également procédé à la livraison d’armes et de munitions aux djihadistes. Une accusation que le Mali assure pouvoir prouver avec des éléments en sa possession.
Le 7 août, des attaques simultanées imputées à l’État islamique au grand Sahara (EIGS) ont fait 42 morts et de nombreux blessés parmi les forces armées maliennes (Fama). Dans son communiqué, la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) a immédiatement évoqué une forme de complicité extérieure. On en sait désormais un peu plus qur ce que veut dire l’armée malienne sur cette complicité extérieure et on pense que cela à lien avec les accusations de mardi.
