Après Goudoumaria dans la région de Diffa, c’est autour de la commune rurale de Hamdallaye, située dans la région de Tillabéri, de bénéficier, dans le cadre du Programme « Démobilisation, Désarmement, Réinsertion (DDR) », d’un centre de réinsertion socioéconomique des ex-combattants des groupes armés non étatiques, les relaxés et les victimes.
Fruit de la coopération entre l’Organisation International pour la Migration (OIM), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’ouverture de ce centre constitue une importante étape pour la marche du Niger vers l’éradication de l’extrémisme violent dans la région de Tillabéri (zone des trois (3) frontières) en proie au terrorisme depuis une décennie.
Selon la cheffe de mission de l’OIM, « la réalisation de centre est l’aboutissement d’un long processus, même s’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir ». L’OIM, a rassuré Barbara RIJKS, « continuera à accompagner le Niger dans ses efforts de cohésion et réconciliation de tous les fils et toutes les filles du pays, notamment ceux qui se sont égarés en s’engageant dans la voie de la violence ».
La réalisation de ce centre a aussi été rendu possible grâce à l’appui financier du gouvernement américain, à travers son bureau des affaires africaines. L’engagement des Etats-Unis se matérialise par le financement de plusieurs activités relatives au programme Démobilisation, Désarmement, Réinsertion (DDR), notamment la communication sur les stratégies de sensibilisation des communautés ainsi que la formation professionnelle des jeunes repentis qui bénéficieront ainsi des opportunités d’insertion dans la vie active.
Le ministre nigérien de l’Intérieur, Hamadou Adamou Souley, qui a réceptionné le centre, a exprimé toute la gratitude des autorités nigériennes à ses partenaires qui l’accompagne dans la recherche de la paix et la réinsertion des ex-combattants. Le Niger continuera à tendre la main à tous ceux qui ont pris les armes contre leur pays par égarement afin que la paix règne dans le pays.
