Niger – tentative de coup d’Etat: la présidence du Niger parle de mutinerie de la garde présidentielle  sans soutien de l’armée

0
556

Alors que la situation reste confuse au Niger autour de la présidence du pays, on apprend que le président Mohammed Bazoum serait entre les mains des mutins dont le nombre est inconnu et qui le retiendraient à son domicile. Mais la présidence du Niger a twitté que cette situation ne serait qu’une mutinerie des membres de la garde présidentielle.

Dans un rapport, le média Jeune Afrique soutient que Bazoum est aux mains de soldats mutins qui le bloquent à sa résidence à Niamey. Une source présidentielle estime que le président va bien et qu’il serait en train de faire des négociations avec les militaires.

Le journal français Le Monde souligne que le président Bazoum et son épouse se trouvent dans leur résidence. La source a assuré qu' »il ne s’agit pas d’un coup d’État » et que la tension est due à « un problème avec la garde présidentielle ».

Cependant, selon la présidence du Niger, à travers un tweet sans détail, il serait question d’un mouvement d’humeur des éléments de la garde présidentielle qui tentent d’obtenir le soutien de l’armée mais en vain.

« Tôt ce mercredi matin, des éléments de la garde présidentielle (GP) ont engagé un mouvement d’humeur anti-républicain et tenté en vain d’obtenir le soutien des Forces armées nationales et de la Garde nationale », a indiqué la présidence du Niger.

Une version qui a été révélée également par le média Jeune Afrique qui rapporte que la mutinerie serait venue des hommes du général Omar Tchiani. Ce dernier est le chef de la garde présidentielle et est en poste depuis l’ancien président Mahamadou Issoufou. Selon les informations, il aurait eu vent de ce que Bazoum comptait le démettre de ses fonctions et ses hommes ont alors enclenché une mutinerie.

Cependant, il n’y a pas d’équipements militaires dans le secteur où se trouve la résidence présidentielle, a fait savoir l’AFP. Aucun coup de feu n’a été entendu dans la ville, note l’agence de presse. Les médias officiels ne sont pas non plus assiégés, selon les informations.