Le 31 août 2020, les étudiants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey ont fait une sortie médiatique au cours de laquelle ils ont mis en garde la CENI contre toute tentative de fraude lors des prochaines élections générales au Niger, exigé de la CEDEAO la levée des sanctions prises à l’encontre du peuple du Mali suite au coup d’Etat du 18 août 2020, et appelé le Gouvernement à satisfaire leur revendication.
Au lendemain de la création d’une coalition regroupant les politiques et les acteurs de la société civile, l’Union des étudiants nigériens de l’Université de Niamey (UENUN) est montée au créneau pour se faire entendre. Dans une déclaration de presse, le Comité exécutif de l’UENUN a mis en garde la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et l’ensemble de la classe politique contre toute tentative de tropicalisation du processus électoral en cours au Niger.
Le syndicat des étudiants a aussi demandé à la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de levée ses sanctions contre le peuple malien confronté à une crise politique et sécuritaire. « Comment peut-on parler d’embargo dans un pays déjà meurtri par la pauvreté et l’insécurité ? », s’est interrogé Omar Albadé, Secrétaire général de l’UENUN, avant d’exiger que la CEDEAO soit une CEDEAO des peuples et non une CEDEAO des chefs d’Etats.
Sur le plan syndical, les étudiants ont interpellé le comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens qui a fini son mandat depuis plusieurs mois, a convoqué urgemment le congre statuaire de l’union. Ils ont également appelé le Gouvernement à satisfaire leurs revendications que sont : le traitement dans un bref délai des dossiers de l’aide sociale, le paiement rapide des 2ème et 3ème tranche de la bourse qui accumulent un arriéré de 5 mois de retard, et le paiement immédiat de la brousse ministériel aux étudiants de l’école normale supérieur.
