Football : « je pense que l’avenir ne pourra être que meilleur », Colonel-Major Djibrilla Hima, président de la Fénifoot

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Le Président de la Fenifoot

Dans une interview accordée à notre rédaction à Cotonou (Bénin), le Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou dit Pelé a révélé les actes posés sous règne, pour révéler le Football nigérien. On retient entre autres : Le rajeunissement de l’équipe nationale nigérienne, la qualification du Niger à la CAN 2023, le déplacement au Bénin pour les matches à domicile, la préparation de l’avenir du Football nigérien et le sponsoring.

Rajeunissement du Mena, une politique de la Fenifoot ?

Bien sûr que c’est une politique, parce qu’on est allé rechercher des ressources. Les années de nos qualifications, on avait une équipe qui était un peu au bord, si on peut le dire ainsi et tout le monde a parlé effectivement d’un rajeunissement de l’équipe nationale au Niger. Aujourd’hui, c’est chose faite et effectif. Nous sommes partis, si vous vous rappelez sur les bases d’une équipe qui s’était qualifiée en Coupe du Monde de moins de 17 ans, sur laquelle nous avions cultivé un peu de ressource et autour aussi et aujourd’hui, on est arrivé quand même à un rajeunissement de l’équipe nationale.

Objectif assigné à Jean-Michel Cavalli pour les Eliminatoires de la CAN 2023 ?

C’est surtout se qualifier pour cette CAN. Cette CAN là, c’est non seulement pour le sélectionneur, mais pour nous tous nigériens. Il faut qu’on renoue avec la grande compétition qui est la CAN.

Qu’est ce que ça fait de jouer loin de ses bases ?

Comme vous le savez, pour tout sportif, pour tout amateur de Football joué en dehors de ses installations, c’est déjà un manque à gagner, si je peux le dire. C’est déjà pénalisant, mais aujourd’hui au Bénin, je pense que nous avons un atout, parce que nous avons une grosse diaspora ici et nous avons beaucoup d’affinités comme j’ai dit et de partage avec le peuple béninois.

Donc, je pense que ça sera atténué par ces circonstances-là. Nous allons jouer dans des circonstances comme chez nous et je profite de l’occasion pour remercier en tout cas les autorités béninoises en pour toutes les facilités qui nous ont été faites et la Fédération sœur du Bénin aussi pour l’accompagnement qui est fait pour le Football nigérien, en tout cas, merci beaucoup.

Politique sportive chez les jeunes, la vision du président Pelé ?

Nous sommes en train de faire un programme de développement national et un programme assez lourd, assez profond en tout cas qui servira surement beaucoup plus pour ceux qui viendront après nous. Mais c’est un programme de développement sur la durée que nous avons amorcée aujourd’hui en construisant des structures, en tout cas de développement du Football sur toutes les huit régions du Niger sur l’étendu du territoire, donc nous pensons que ça va porter des fruits forcément.

Et nous sommes en train d’aller sur les compétitions des jeunes et sur les centres de formation des jeunes au niveau de tous les clubs d’abord et au niveau de la structure fédérale même et des régions. Donc, je pense que ça sera payant sur les années à venir, c’est sûr.

Comment voyez-vous l’avenir du Foot local au Niger ?

Je pense que l’avenir ne pourra être que meilleur, parce qu’aujourd’hui, on a des autorités politiques qui sont engagées, notamment le président de la République qui a pris des fermes engagement pour le Football qui est un « fana » du Football et qui a pris des fermes engagement, donc on ne peut que saluer cela pour l’avenir du Football nigérien et pour l’avenir des clubs nigériens, puisqu’il y a une politique de sponsoring comme vous l’aviez dit, c’est vrai qu’on peinait pour le sponsor. Mais, il a déjà pris un engagement en direction des clubs, même pour le sponsoring et pour le sponsoring du Football en général, donc ça ne peut être que payant pour l’avenir.

Que retenir de la politique des aires de jeu au Niger et le projet Goal ?

Écoutez, nous nous sommes plus loin que le projet Goal, parce que nous avons fait une politique nationale comme je vous l’ai dit sur les infrastructures depuis plus de 10 ans, en avançant sur nous même, sur nos financements et sur la formation de nos genres. Aujourd’hui au Niger, nous avions une structure qui peut poser les pelouses artificielles, nous n’avons pas besoin de quelqu’un.

Nous payons nous même notre matériel et posons-nous même nos pelouses synthétiques. On est un peu autonome dans ce domaine-là, ce que la FIFA a salué déjà, donc nous avions avancé sur ce projet et nous partons sur ça pour améliorer nos infrastructures à l’intérieur. Ce que je peux « vendre »… Sur le centre technique national par exemple et les embryons régionaux que nous avions faits, la FIFA même est épatée en tout cas, voyant nos maigres moyens, sur ce que nous sommes arrivés à faire comme projet. Il y en a huit actuellement en dehors de ceux de Niamey.