L’UEMOA rejette la demande du Niger sur la levée des sanctions

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Tandis que l’État du Niger et ses co-requérants ont saisi la cour de justice de L’UEMOA pour la levée des sanctions de l’organisation contre le Niger , la cour a rejeté la demande le 17 Novembre 2023.

La juridiction compétente de l’UEMOA a rejeté la demande du Niger qui stipule le sursis à l’exécution des sanctions financières infligées au Niger par la conférence des chefs d’état à la suite du coup d’état du 26 juillet.

Les raisons avancées pour soutenir la décision se fondent sur la culpabilité des autorités militaires qui sont« la source de la situation ainsi créée.» Une autre raison explique que «les autorités du Niger sont irrecevables à vouloir plaider l’irréversibilité des dommages encourus dès lors qu’il leur suffit de se mettre en perspective de retour à l’ordre constitutionnel pour faire disparaître le spectre de l’irréparable

En réplique , l’état du Niger a dressé des conséquences périlleuses que ces sanctions ont engendré au peuple nigérien et sont «d’une ampleur sans précédent dans la mesure où le Niger est un pays enclavé qui entretien des relations économiques avec l’ensemble de ses voisins.».

Pour l’acteur de la société civile Moussa Tchangari cette décision de L’UEMOA «renvoie malicieusement la balle dans le camp de la junte, disant qu’elle a aussi solution au problème posé.»

Les évènements du 26 juillet ayant porté le CNSP à la tête du pays , se sont succédés par l’exécution des sanctions par l’UEMOA contre le Niger. Il s’agit de la fermeture des frontières au gel des avoirs des entreprises publiques et parapubliques du Niger à la BCEAO et dans les banques des pays de l’UEMOA en passant par la fermeture des frontières et bien d’autres. Toutes ces sanctions périclitent le train de vie des citoyens nigériens après le putsch du 26 juillet.

Le Mali se trouvant dans la même situation au a eu un gain de cause après avoir été frappée par les sanctions de l’UEMOA à l’arrivée des autorités militaires actuelles.

ISABNA