L’organisation Mondiale pour la Santé l’OMS a validé le 02 octobre le R21 /Matrix comme vaccin antipaludique avec une efficacité de 77%. Ce dernier est mis au point par des chercheurs burkinabè en collaboration avec l’université d’Oxford.
Ce vaccin destiné aux enfants moins de cinq ans est depuis 4 ans en expérience au Burkina Faso, au Ghana et en Tanzani , a prouvé son efficacité après plusieurs tests.
Avant la validation du vaccin R21 , l’OMS a d’abord recommandé le vaccin RTS dont le nom commercial est Mosquiri , qui est utilisé au Niger depuis Avril 2022 où les victimes du palu sont comptés en milliers.
Le vaccin seul ne suffit pour prévenir le palu
La disponibilité de ces vaccins constitue un pas dans la lutte contre le paludisme mais ne suffit pas de le prévenir très considérablement surtout pendant cette période de Pic du palu. « Avec la combinaison de ces vaccins et les mesures préventives telles que l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action , la chimio-prévention saisonnière du paludisme ( CPS ) et bien d’autres traitements préventives on espère éviter plus de 85% de cas de paludisme» a-t-il souligné Mahamadou Doutchi maitre de conférence en maladie infectieuse»
Le paludisme un problème de sous développement
Depuis longtemps la recherche de vaccin du paludisme était un défi majeur surtout pour les pays africains les plus touchés par cette maladie. Professeur Doutchi explique que « Le paludisme est un problème pour le pays en développement et ce n’est pas une problématique pour l’occident qui n’a pas le même financement que les autres maladies virales qui sont tout autre problème de santé pour l’occident.»
Le paludisme a enregistré de milliers de morts au Niger essentiellement des enfants et des femmes enceintes. Le développement de ces vaccins apportera un ouf de soulagement pour les pays les plus endeuillés et cela n’exclut pas les anciennes mesures préventives contre le paludisme dans le sens de son éradication dans le monde.
ISABNA
