Le 22 avril 2022, les députés togolais ont adopté la résolution sur l’adhésion du pays au Commonwealth, une organisation intergouvernementale.
« L’Assemblée nationale apporte le soutien du Peuple togolais à l’adhésion du Togo au Commonwealth. Une Résolution adoptée à l’unanimité ce 22 avril encourage le Président de la République à mener le processus à son terme pour le bien des populations », s’est félicité Christian Trimua, le ministre en charge des droits de l’Homme.
Outre les éventuels avantages économiques, commerciaux, socio-culturels, entre autres, liés à cette éventuelle adhésion, le gouvernement pourra bénéficier de nouveaux financements. Elle lui permettra aussi de « renouer avec un héritage politique britannique, de faciliter un nouveau brassage culturel, ou encore de s’exporter sur un vaste marché de plus de deux milliards de consommateurs ».
« Le Togo ne quitte pas la francophonie. Il va seulement renforcer les programmes d’enseignement de l’anglais et réactiver d’autres partenariats », a tenu à rassurer la cheffe du Parlement, Yawa Tségan, la présidente de l’Assemblée nationale. Car, faut-il le souligner, la langue officielle du Togo est le français alors que le Commonwealth était composé pour la plupart de 54 États, presque tous d’anciens territoires britanniques.
Après ce vote à l’Assemblée nationale, la prochaine étape pour le Togo reste le dépôt de sa candidature. En Afrique francophone, à la suite du Maroc, du Rwanda et du Gabon, c’est le tour du Togo de se bousculer aux portes du Commonwealth.
