La Fédération des Enseignants du Secondaire (Fses) a organisé un setting à la Faculté des Sciences Économiques et Juridique(Fsej) ce lundi 24 juin 2019 afin d’exiger le paiement dans un bref délai des reliquats des Baccalauréat 2017-2018.
Selon le médiateur de la Fses, Harouna Soumana Maiga, cette rencontre est initiée dans le but de rendre compte à la base des conclusions des rencontres avec le premier ministre, le ministre de l’enseignement supérieur et le directeur du service des examens du Bac.
Il ressort clairement de cette restitution, dit-il, que le gouvernement de la 7e République est entrain de créer les conditions du boycott du Bac 2019, et de notifier que tant que les reliquats ne sont pas épongés les correcteurs ne sont pas prêts à prendre part au Bac 2019.
Le médiateur de la Fses a souligné que l’information selon laquelle « seuls les reliquats 2017 seront payés intégralement » est tombée comme un coup de massue au grand désespoir des Enseignants correcteurs.
De la synthèse de la Fédération, il ressort que le gouvernement amène le pays à un premier « examen blanc » et/ou une année blanche, en ce sens que les correcteurs représentent plus de 80% de la chaîne de l’organisation du bac.
Le médiateur Maiga rappelle à l’opinion nationale et internationale que l’enseignant correcteur est sous payé par rapport aux autres corps en termes de mission. Pendant que les autres fonctionnaires de la même catégorie sont payés 25.000 FCFA/Jour, le correcteur perçoit 17.500FCFA/Jour. Quelle rupture d’égalité ? S’interroge-t-il.
« Tant que les reliquats 2017-2018 ne sont payés, le baccalauréat 2019 restera en l’état », martèle le médiateur de la Fses.
