Aux termes d’une nouvelle mission effectuée du 18 au 19 mars 2022 au Mali, le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, et les autorités maliennes, ne sont toujours pas parvenus à s’accorder sur la durée de la transition.
Même si le langage se veut diplomatique, il y transparaît que les discussions achoppent toujours sur le délai de la transition. « Au cours de ces consultations, le Médiateur a réitéré la solidarité constante de la CEDEAO avec le Mali et son peuple, ainsi que son engagement à faciliter un accord pour la restauration de l’ordre constitutionnel, conformément aux instruments et décisions pertinents de la CEDEAO et de l’UA », a déclaré Goodluck Jonathan.
L’ex-chef d’Etat nigérian reste cependant optimiste. Car pour lui, « un tel un accord permettra de lever progressivement les mesures prises par la CEDEAO ». Selon le Médiateur, il permettra également « au Mali de relever les nombreux défis auxquels il est confronté, notamment en matière de sécurité, de gouvernance et de réformes socio-économiques, dans un environnement plus favorable, avec le soutien de la région de l’UA et de la communauté internationale au sens large ».
Lors de la rencontre avec les autorités maliennes, Goodluck Jonathan a tenu à réaffirmer sa disponibilité « afin de convenir d’un calendrier de transition acceptable ». Il n’a pas manqué de réitérer l’accompagnement de la CEDEAO au Mali dans le but de parvenir à répondre aux aspirations du peuple malien. Des aspirations fondamentales que sont la paix, à la bonne gouvernance, entre autres. Le Médiateur a aussi félicité la disponibilité du Comité Local de Suivi et des experts. Il les a exhortés à « poursuivre leur travail avec les autorités maliennes ».
La délégation conduite par le l’ancien président nigérian est composée du président de la Commission de la CEDEAO Jean-Claude Kassi Brou, les membres du Comité Local de suivi de la Transition (CLST), le Haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, le Chef de la Minusma, entre autres.
