Le parti « Paix, Justice et Progrès » (PJP) génération Doubara a investi le 26 juin 2020 son candidat en la personne du Général Salou Djibo, ancien chef de militaire qui a renversé la président Tandja et dirigé le Niger de 2010 à 2011.
Cette investiture confirme toutes les intentions qui lui étaient prêtées par certains analystes politiques et éditorialistes du Niger. On se rappelle encore, dès la création du parti génération Doubara, le journaliste d’investigation Moussa Aksar affirmait que « le Général Salou Djibo [qui s’investi en politique] n’ira certainement pas cultiver son champ dans son fief à Namaro natal » mais qu’il « sera candidat en 2021 ».
Après cette investiture, le Général Salou doit se donner les moyens de convaincre et conquérir l’électorat nigérien. Un chemin parsemé d’embûches car les nigériens l’attendent sur sa gestion de la transition qui n’a jamais été auditée par le régime du président Issoufou, contribuant ainsi à alimenter la polémique sur un deal entre lui et son successeur, chose qu’a toujours soutenu l’actuel le chef de file de l’opposition Hama Amadou.
De quelles stratégies disposent donc le tombeur de Tandja Mamadou, cet ancien putschiste qui a abandonné la vareuse et se lancer à la conquête du pouvoir par les urnes et non par le fusil ? Comment compte-t-il contrer la machine électorale mise en branle par le PNDS TARAYYA principal parti au pouvoir qui a infecté tous les circuits de l’administration et qui détient le nerf de la guerre ? La question est là.
