L’arrêt des travaux à la SOMAÏR couplé à la suspension d’environ 300 travailleurs dû au manque d’intrants et pièces de rechange, c’est à quoi est caractérisé certaines préoccupations du SYNTRAMIN inscrites dans une note de cri de cœur émise le 7 Janvier 2023.
A l’entame de l’année 2024, environ 300 travailleurs sous-traitants de la société des mines de l’Aïr SOMAÏR ont été suspendus. L’absence des intrants et des pièces de rechange au sein de l’entreprise a bloqué son fonctionnement. Cela est dû à la fermeture des frontières après les évènements du 26 juillet 2023. Ce qui est la cause de cette suspension.
« Arrêter même si de manière temporaire 300 travailleurs est coup très fort. D’où l’urgence de sortir et alerter pour que les décisions soient prises et que l’activité reprenne au plus vite » souligne Mounkaila Abassa, secrétaire général du syndicat national des travailleurs des mines du Niger SYNTRAMIN. Selon le SG du SYNTRAMIN « Sans intrants et pièces de rechange on ne peut pas continuer l’activité de production » et malheureusement aucune date ne prévoit la reprise des activités.
Le cri de cœur de SYNTRAMIN
Le syndicat dans une note de cri de cœur publié le 7 janvier 2023, a proposé au gouvernement « la suppression des contrats et marchés budgétivores avec les sociétés françaises et assimilée au profit de la SOMAÏR. » Il s’agit de « protection, base vie des expatriés, Bolloré et Tamara. » La note a ensuite demandé « la révision du prix Niger 2023(75 000 FCFA) à hauteur du prix Spot (140 000 FCFA). »
Dans ce cri de cœur le SYNTRAMIN a rappelé la situation de leur camarade Lawali Barkiré (malade et sans revenu) en procédure judiciaire contre la SOMAIR depuis 3 ans. « Il était tombé malade et suite à sa maladie il ne s’est pas entendu avec les clauses des sorties des effectifs. Il a fini par être licencié» explique le secrétaire général du SYNPAMIN .
ISABNA
