Le Niger et le Burkina Faso ont annoncé le 1 Décembre leur retrait de la force conjointe du G5 Sahel et de toutes ses instances. Pour les deux pays de l’AES , l’organisation peine à produire des résultats positifs dans la lutte contre le terrorisme au Sahel depuis sa création.
Regroupant au début 5 pays qui forment la force du G5 Sahel , aujourd’hui l’organisation se soustrait à 2 pays. Après le retrait du Mali en 2022 , c’est le tour du Burkina Faso et du Niger de décoller leur marque d’adhésion à la force conjointe. L’annonce est parvenue à travers un communiqué conjoint de deux pays relayé sur les réseaux sociaux.
Depuis sa création en 2014 cette force a du mal à «atteindre ses objectifs» celui de la sécurisation du Sahel. Cela s’explique par le fait que les ambitions des états membres à sécuriser l’espace sont mises en œuvre par une stratégie qui est «contraire à la participation au GS Sahel dans sa forme actuelle.»
Le G5 Sahel ne saurait « accepter le dikta» de quelque puissance « pour servir les intérêts étrangers au détriment de ceux des peuples du Sahel.»
L’arrivée au pouvoir des militaires à la tête du Burkina Faso , Mali et le Niger , adossée à la création de l’AES par les 3 pays constitue un signal fort de l’arrêt de mort du G5 Sahel.
ISABNA
