Tandis que l’Algérie s’est retiré de la méditation sur l’affaire du Niger issue de coup d’état militaire du 26 juillet , le Niger tend la main au Togo pour devenir médiateur de la crise.
Le Niger a demandé le lundi 6 Novembre au Togo d’intervenir pour la médiation entre le Niger et ses partenaires qui lui ont infligé des rafles de sanctions après le coup d’état qui a renversé Bazoum. C’est au terme d’une visite de travail au Togo présidé par le ministre de la défense Salifou Mody.
En réponse à la requête du Niger , le ministre des affaires étrangères Robert Dussey rassure que le togo «était prêt à aider en tant que facilitateur» et se réjouit d’avoir choisi son pays comme garant du retrait des forces françaises ».
Le choix s’explique
Ce choix porté sur le Togo comme médiateur était prévisible. C’est depuis que le CNSP a autorisé seulement l’exportation du gasoil vers le Togo , le Burkina Faso et le Mali.
Après le coup d’état qui a démis Bazoum Mohamed de ses fonctions , la CEDEAO a sanctionné le Niger sur plusieurs plans . Le Togo pour sa compassion au peuple nigérien , a apporté son soutien à l’initiative de l’Onu qui a souhaité de faciliter l’accès à l’aide humanitaire du Niger sous sanctions.
En Octobre le Niger a désapprouvé les termes de la proposition algérienne sur la durée de la transition limitée à six mois. D’où le désengagement de l’Algérie de sa médiation.
ISABNA
