Affaire Soldats Ivoiriens: Umaro Sissoco Embalo explique pourquoi la CEDEAO ne sanctionnera pas le Mali

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Le président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo accueilli à l'aéroport de Niamey par son homologue Issoufou Mahamadou dans le cadre du 57è sommet de la CEDEAO / @PRN

Alors que l’ultimatum de la CEDEAO au mali pour la libération des soldats ivoiriens arrêtés dans le pays a expiré, l’organisation ne sanctionnera pas Bamako pour laisser du temps aux médiateurs, a indiqué le chef actuel de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo.

Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, a expliqué pourquoi l’organisation régionale n’a pas pris de sanctions contre le Mali pour la détention des 46 soldats ivoiriens qui, d’ailleurs, ont été condamnés à 20 ans de prison par un tribunal de Bamako.

Selon Embalo mercredi, « il n’y aura pas de sanctions immédiates contre le Mali ». « Nous avons laissé le temps aux médiateurs togolais de faire leur travail, afin de débloquer la situation. C’est juste une question de bon sens », a-t-il déclaré.

Le président togolais Faure Gnassingbé a effectué mercredi une « visite amicale de travail » à Bamako, a indiqué la présidence malienne dans un communiqué. Cette visite est sans doute dans le cadre de la médiation pour les soldats ivoiriens et, selon responsable de la présidence malienne, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, Gnassingbe avait demandé une « grâce présidentielle » pour les soldats.