63ᵉ anniversaire de la République du Niger : l’aéroport de Diffa porte désormais le nom de l’ancien président, Mamadou Tandja

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Aéroport Mamadou Tandja

Le président de la République, Mohamed Bazoum, a procédé, dimanche 19 décembre 2021, à l’inauguration de l’aéroport de Diffa qui porte désormais le nom de l’ancien président de la République, Mamadou Tandja.

La cérémonie officielle d’inauguration de l’aéroport Mamadou Tandja de Diffa s’est déroulée en marge des festivités de la fête du 18 décembre, Diffa N’Glaa, célébrant le 63ᵉ anniversaire de la République du Niger. Entièrement rénové à un coût total de 28 milliards de francs cfa, l’aéroport a été baptisé en hommage à l’ancien Président de la République, Mamadou Tandja, en reconnaissance de ses mérites et services rendus à la Nation.

« C’est un homme qui a eu un attachement particulier pour cette région comme pour tout le Niger. Au regard du rôle qu’il a joué à la tête de notre pays dans un contexte où les menaces sécuritaires avaient commencé à pointer le bout de leur nez, le Président Tandja avait eu une gouvernance de la sécurité tout à fait remarquable qui nous a mis dans une situation différente de celle d’autres pays qui, eux, ont commis des erreurs depuis cette époque-là », a affirmé le Président de la République, Bazoum Mohamed après la coupure du ruban.

Pour le chef de l’Etat nigérien, donner le nom de cet aéroport à la personnalité de Mamadou Tandja est une façon de rendre hommage à ce dernier. « Je pense que c’est un choix tout à fait judicieux et je m’en réjouis. J’en suis même plutôt fier », a déclaré Mohamed Bazoum.

Equipé de toutes les commodités, l’aéroport de Diffa répond désormais aux normes internationales.

À noter qu’en dehors de l’aéroport, plusieurs autres infrastructures ont été inaugurées dimanche à Diffa, la capitale du Manga, à l’occasion de la fête tournante de 18 décembre. Nombre de ces infrastructures portent les noms de certaines personnalités en guise d’hommage pour leur engagement en faveur du pays. Il s’agit notamment de la Place de Martyrs ; l’avenue Muhammadu Buhari ; l’avenue Maréchal Idriss Deby ; l’avenue Issoufou Mahamadou, etc.  

Faut-il rappeler que les autorités locales doivent veiller à conserver et à mettre en valeurs ces infrastructures afin d’éviter qu’elles deviennent « moins utiles » et se dégradent après leur inauguration comme on peut le constater dans certaines régions qui en ont bénéficié.