Les scolaires nigériens commémorent ce jour, 9 février 2020, le 30ème anniversaire des événements tragiques du 9 février 1990.
A l’instar des précédentes éditions, les scolaires nigériens, sous la houlette du Comité Directeur de l’Union des scolaires nigériens (CD-USN) ont, cette année aussi, battu le pavé pour davantage réclamer de l’Etat du Niger, la fin de 30 ans d’impunité.
Ils revendiquent comme toujours que justice soit rendue à leurs camarades, tombés le 9 février 1990 sous les balles des forces de l’ordre.
Ce jour-là, appelé « vendredi noir » par l’USN, trois de leurs camarades (Alio Nahantchi, Issaka Kaïné et Maman Saguir) perdaient la vie dans la répression de la marche pacifique organisée par les scolaires nigériens pour exiger du gouvernement, la satisfaction de leurs revendications qui portaient entre autres sur « la reconnaissance juridique de l’Union des scolaires nigériens (USN), l’annulation du projet Education III (double flux), l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants et scolaires… ».
Depuis lors, les scolaires nigériens continuent à réclamer justice pour tous les martyrs de l’USN qui se sont sacrifiés pour l’avènement de la démocratie multipartite au Niger. L’USN promet qu’elle poursuivra son combat pour une justice équitable au Niger.
A l’occasion de cette commémoration, plusieurs activités sportives et culturelles ainsi que des conférences sur diverses thématiques ayant trait à la démocratie et à l’Etat de droit, les problèmes de l’école nigérienne, etc. sont prévues.
Certaines de ces activités ont démarré depuis le 30 janvier 2020 pour donner un cachet particulier à la présente édition qui s’achèvera par une marche de recueillement pour le 16 février 2020.
