« 2.007.564 personnes en insécurité alimentaire sévère au Niger ». C’est ce qui ressort d’une communication du Premier ministre, Brigi Rafini, sur la synthèse des résultats de l’évaluation de la sécurité alimentaire au Niger. Communication présentée en Conseil des ministres le 06 décembre 2019.
Selon le communiqué final du Conseil des ministres, le Niger, à l’instar des pays de l’Afrique de l’Ouest, a procédé à l’évaluation de sa sécurité alimentaire. Des résultats de cette analyse communiqués par le Gouvernement, il convient de noter que le Niger regorge des zones de mauvaises productions notamment dans les régions de Tillabéri et Diffa, ainsi que dans le nord Maradi, le nord Dosso, le nord Zinder et le nord Tahoua.
Toujours selon les résultats de cette analyse, la production fourragère en zone pastorale du pays est globalement mauvaise avec des poches de productions nulles. A cela s’ajoute la situation sécuritaire qui continue d’impacter négativement les moyens d’existence des ménages dans certaines zones localisée ; et des inondations ayant occasionné des pertes en vies humaines et des dégâts sur les moyens d’existence des populations.
« Les effets de ces différents chocs vont causer une insécurité alimentaire sévère pour 1.932.539 personnes d’ici août 2020, répartis pratiquement dans tous les départements. A ces personnes il faut ajouter : 7.543 élèves nigériens affectés par la fermeture des écoles pour cause d’insécurité ou de déficits fourragers. Au total c’est une cible de 2.007.564 personnes qui est concernée », peut-on lire dans le compte rendu du Conseil des ministres.
Face à la situation, le Gouvernement a annoncé, sans donner de détails, que des dispositions sont en train d’être prises pour atténuer les difficultés alimentaires des 2.007.564 personnes en insécurité alimentaire sévère qui seront la cible du plan de soutien 2020. Depuis 2012, c’est la première fois que ce pic de populations à assister est atteint, selon le Gouvernement.
