Alors que la France a décidé de ne plus décerner de visa aux étudiants des pays comme le Burkina Faso, le Niger et le Mali, Niamey et Ouagadougou se sont dits disposés à apporter leur aide aux étudiants concernés pour la poursuite de leurs études.
Un responsable du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Burkina Faso a déclaré que son gouvernement travaillait dur pour aider les étudiants dont les études universitaires prévues en France sont désormais suspendues, rapporte University World News.
Selon Samuel Paré, Secrétaire général du ministère, l’institution gouvernementale cherchait à réinscrire les étudiants burkinabés souhaitant étudier à l’étranger dans « un autre pays ami », avec lequel des visas pourraient être obtenus.
La priorité sera accordée aux étudiants qui ont reçu des bourses du gouvernement pour suivre des cours d’enseignement supérieur à l’étranger, a-t-il indiqué. «Si l’accord est trouvé et que les étudiants acceptent cette possibilité, ils pourront alors éviter de perdre leurs bourses et de passer une ‘année blanche’ sans éducation», a-t-il indiqué cité par University World News.
Quant aux chercheurs et enseignants burkinabés projetant de travailler en France, « nous n’avons pas le nombre d’enseignants concernés, mais nous vous assurons que ce type de coopération ne se fait pas en vase clos. Nous avons la possibilité de nous tourner vers les laboratoires italiens, allemands et anglais », a affirmé le secrétaire général.
Une autre possibilité pour les étudiants burkinabés qui ne peuvent suivre des cours en France est de transférer leurs bourses vers des cours d’enseignement supérieur au Burkina Faso.
