Antonio Guterres a présenté vendredi un deuxième mandat de cinq ans en tant que secrétaire général de l’ONU, se décrivant comme un «bâtisseur de ponts et un honnête courtier» à un «moment fragile» des affaires mondiales.
Guterres, ancien Premier ministre portugais, semble prêt à conserver son poste à l’expiration de son premier mandat à la fin de 2021, grâce à un processus de sélection opaque qui est microgéré par les États-Unis, la Chine et d’autres grandes puissances.
Sept personnes se sont désignées comme challengers du président sortant, y compris l’ancienne présidente équatorienne Rosalia Arteaga, mais aucune d’entre elles n’a le soutien nécessaire d’un État membre de l’ONU.
«Nous sommes à un moment fragile, et il est absolument clair pour moi que les défis complexes d’aujourd’hui ne peuvent qu’inspirer une approche humble», a déclaré M. Guterres, 71 ans, à l’Assemblée générale des Nations Unies. «Je serais très honoré si vous me confiiez les responsabilités du deuxième mandat.»
