Élections au Niger : Le parti au pouvoir accusé de fraudes et de corruptions

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Dans un communiqué de presse le 29 décembre 2020, la Coalition pour une alternance politique (CAP20-21) et ses alliés ont accusé le parti au pouvoir, le PNDS-Tarraya, d’avoir utilisé des pratiques frauduleuses et corruptives lors du double scrutin législatif et présidentiel du 27 décembre.

Le Niger est dans l’attente des premières tendances des élections législative et présidentielle. Mais déjà, la CAP20-21 et ses alliés sont montés au créneau pour faire des dénonciations et des mises en garde. Dans un communiqué de presse signé de Elhadji Amadou Djibo Ali, la CAP20-21 et alliés ont indiqué que « les pratiquent frauduleuses et corruptives y compris le braquage des urnes sont massivement utilisées par le PNDS-Tarraya et ses alliés pour s’arroger la victoire ».

Sans apporter les preuves de ses accusations, la CAP20-21 et ses alliés ont, toujours dans leur communiqué de presse, mis en garde le président Issoufou Mahamadou, son parti politique (PNDS-Tarraya) et son gouvernement quant aux risques qu’ils font courir à la quiétude sociale et à la stabilité du Niger à travers les tentatives de passage en force et de manipulation des résultats des scrutins.

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La CAP20-21 et ses alliés ont également interpellé le président de la CENI, Issaka Sounna, quant à sa responsabilité personnelle dans la préservation et la protection de l’intégrité des scrutins dans les étapes cruciales de compilation, de centralisation et de proclamation des résultats.

Notons qu’au Niger, les élections sont organisées sur fond de suspicions. L’opposition politique au régime du président Issoufou avait dénoncé la partialité des instances de la République en charge de l’organisation des élections. L’opposition a également remis en cause la fiabilité du fichier électoral.