La marche prévue le mardi 14 mai 2019 à Niamey par la société civile pour protester contre les coupures intempestives d’eau et d’électricité devenues récurrentes en cette période de grande chaleur n’a pas eu lieu.
Pour cause, le maire, président de la Délégation spéciale de Niamey s’est opposé à travers un arrêté d’interdiction en date du 11 mai dernier, signé par Mouctar Mamoudou.
Pour justifier cette interdiction, l’arrêté du président de la Délégation spéciale de Niamey évoque les dispositions de la loi n°2004-45 du 08 juin 2004 régissant les manifestations sur la voie publique et l’arrêté N°0010/MP/CVN/SG du 12 janvier 2017 portant interdiction des marches et meetings les jours ouvrables et en soirée.
Depuis Niamey, la société civile dénonce
Des dispositions que la société civile continue à décrier, notamment celles contenues dans l’arrêté N°0010/MP/CVN/SG du 12 janvier 2017 qu’elle considère comme anticonstitutionnelles.
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A la suite de cette interdiction, l’Association Alternative Espaces Citoyens (AEC) a attaqué devant la justice, l’arrêté du président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey.