Le Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens (CD-USN) s’est réuni en session extraordinaire, le dimanche 8 septembre 2019, à l’effet d’examiner « la situation socio-académique et perspectives ».
A l’issue de cette session, la structure syndicale des scolaires nigériens a rendu publique une déclaration dans laquelle elle a d’abord déploré, au plan international, « la situation intenable des violences xénophobes inhumaine et immorale qui secoue l’Afrique du sud ».
Au vu de ces événements gravissimes et la tournure prise par ces violences, le CD-USN a condamné « le mutisme complice de la communauté internationale et du gouvernement sud-africain », avant d’encourager « fortement l’initiative des journées d’actions anti-impérialistes » et demander à ses militantes et militants des sections d’en être fortement « solidaires, conformément à la ligne fondamentale » qui fonde sa glorieuse organisation.
Au plan national, se prononçant sur la situation de l’école nigérienne de façon globale, le CD-USN dénonce « le dilatoire entretenu par le gouvernement en lieu et place des perspectives réelles pour l’école nigérienne ». De même, il a fustigé et condamné « l’absence de volonté des autorités nigériennes à pouvoir répondre aux besoins cruciaux des scolaires nigériens, de l’USN, pourtant qui les a enfantée, taillée, conçue et à laquelle ils se doivent d’en être redevables, eux tous ».
Au vu de ce qui précède et après un examen minutieux de la situation scolaire et académique, le CD-USN a posé plusieurs revendications qu’il compte faire aboutir, à travers ses actions futures.
