Le projet de loi portant régulation de l’exercice du culte vient d’être adopté par l’Assemblée Nationale. Le courroux des religieux et les heurts qu’il a occasionnés n’ont pu rien changer.
Ce texte à l’origine d’une vive polémique dans les milieux des religieux musulmans du Niger est passé comme lettre à la poste. 125 voix pour, 32 députés ont voté contre pendant que deux (2) s’abstenaient.
L’annonce de ce projet de loi avait occasionné des heurts dans la ville de Maradi (Centre). Ces heurts ont provoqué l’incendie de la principale église de la ville.
Le courroux des religieux
Dans un document intitulé « examen critique de la loi relative à l’exercice du culte », huit (8) associations religieuses ont émis plusieurs réserves sur ledit texte adopté par le parlement.
Les points saillants de cette loi concernent la redynamisation du cadre de dialogue inter et intra religieux, la structuration du conseil islamique du Niger, la construction des mosquées et de leur fonctionnement ; la question des écoles coraniques et l’exercice des prêches religieux.
Pour les associations islamiques, les articles de la loi « semblent anodins ». Mais ils portent » les germes » des mesures pouvant lier le prêcheur musulman » par leurs « non-dits ». Pis elles insistent sur le fait que le texte a « pour dessein masqué de freiner la propagation de l’islam » en muselant les prédicateurs.
