Plusieurs intersections et rues de la capitale nigérienne Niamey sont prises d’assaut par les vendeurs de volailles. En cette veille de la fête de l’Eid el fitr (Ramadan), l’offre est passée du simple au quadruple. Mais ce n’est pas encore la grande affluence des acheteurs.
Ces vendeurs de volailles qui arpentent les rues et dans les carrefours proposent pour la plupart des poulets locaux et pintades.
C’est le cas du Rond-point Wadata et la voie allant de la place Toumo au rond-point sixième. D’autres boulevards transformés en marchés de volailles grouillent pour la circonstance.
Seule l’affluence manque au rendez-vous. Néanmoins les vendeurs sont optimistes.
Ils attendent patiemment les acheteurs qui viennent en fin de journée ou tard dans la soirée, affirme, tout confiant, le vieux Soumana, venu d’un village périphérique de Niamey.
Même constat fait par Hamani, un septuagénaire venu de Kobbi, un village de Ballayara. « je suis certain que d’ici l’après midi de la veille de fête, j’aurai fini de vendre la totalité ou du moins, une bonne partie sur la centaine de têtes de poulets et pintades que j’ai en ma possession », espère-t-il, sourire aux lèvres.
Les prix proposés par les commerçants pour le poulet varient entre 2500 et 4000 FCFA l’unité. La pintade, coûte entre 5000 et 6000 FCFA.
Des prix seulement pratiqués en pareilles circonstances. Ce que dénonce les consommateurs.