Selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense en date du mercredi 5 mai 2021, quinze militaires nigériens ont été tués le mardi 04 mai aux environs de 16 heures au cours d’une attaque d’une position de l’opération « Almahaou » à In-Tousa au nord Tillabéry.
Après des violents combats, quatre (04) soldats nigériens ont été blessés et trois (03) véhicules incendiés par les assaillants, précise ce communiqué. Le ministère de la Défense souligne que l’armée nigérienne a « infligée des lourdes pertes à l’ennemi qui a été contraint de se replier vers le nord en emportant plusieurs corps de terroristes abattus ». Selon des sources locales contractées par nos soins, les assaillants étaient comme à l’accoutumée, aux guidons d’une centaine de motos, suivis par des véhicules pickup équipés des armes collectives.
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Cette attaque survient à quelques jours de l’annonce, par des sources locales, d’un massacre de civils non armés dans la nuit du 29 au 30 avril 2021, par des militaires nigériens, toujours dans la même zone. Ces événements douloureux font aussi suite à la mort de 16 autres soldats et la disparition d’un autre au cours d’une embuscade tendue dans la région de Tahoua (Tillia) par des hommes armés non identifiés contre une patrouille de la Garde nationale.
Ces combats meurtriers engendrent des mouvements massifs des populations des zones affectées, ce qui risquerait de compliquer la situation humanitaire déjà précaire du pays. Les attaques meurtrières seraient à l’actif des éléments de l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS) qui semblent intensifier ces derniers jours leur pression sur le Niger qui peine à sortir la tête de l’eau dans ce océan de saupoudrage de la terreur.