La secte islamiste Boko Haram a mené des raids dans des localités de la ville de Maiduguri, dans le nord-est instable du Nigéria. Au moins 16 personnes ont été massacrées par les djihadistes.
Une série d’attaques menées par les combattants de Boko Haram a engendré la mort de 16 personnes, principalement des civils. Les responsables ont déclaré que 10 personnes avaient été tuées et 47 blessées lors de l’attaque de mardi lorsque des djihadistes ont tiré des mortiers propulsées par roquettes sur la ville densément peuplée. Boko Haram a déjà fait des incursions dans Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, en utilisant des armes lourdes et des kamikazes.
«Le nombre de morts est passé à 16», a déclaré à l’AFP Babakura Kolo, chef d’une milice d’autodéfense. Dans l’un des quartiers touchés, Gwange, neuf garçons ont été tués lorsque l’un des explosifs a atterri dans un champ où ils jouaient au football, a déclaré Kolo. «Au départ, quatre sont morts mais cinq autres sont morts des graves blessures qu’ils ont subies à la suite de l’explosion», a ajouté le milicien.
En février de l’année dernière, Boko Haram a tiré des salves d’explosifs sur la ville, blessant plusieurs personnes. Depuis le début de l’insurrection en 2009, le conflit djihadiste a tué 36 000 personnes et déplacé environ deux millions de personnes de leurs foyers dans la région. La violence s’est étendue au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins, incitant une coalition militaire régionale à combattre les insurgés.
