Dans un courrier adressé aux agents de santé et au personnel auxiliaire de la région de Niamey, le Gouverneur a mis en garde contre les pratiques de raquette des malades dans les hôpitaux.
Raquetter les malades, c’est une pratique répandue dans certains hôpitaux de la capitale nigérienne. Mais elle ne saurait continuer. En tout cas, c’est du moins ce qu’on peut espérer à la lecture du courrier du Gouverneur de Niamey aux agents de santé et le personnel auxiliaire de la région de Niamey.
« Il m’a été donné de constater que malgré les interdictions et l’injonction de la hiérarchie et les textes en la matière, certains agents se complaisent à raquetter les malades. Cette pratique doit cesser impérativement sous peine de poursuite judiciaire à l’encontre des contrevenants », peut-on lire dans le courrier du Gouverneur de Niamey.
Deux poids deux mesures ?
Pour beaucoup, ce courrier du Gouverneur est un signale fort contre la corruption et le rançonnement dans les hôpitaux de Niamey. Mais quand on sait que le régime auquel il appartient semble faire le culte de l’impunité et museler les acteurs de la société civile qui dénoncent l’injustice, la corruption et les détournements, on est en droit de rester septique sur le sérieux et la sincérité des menaces de poursuites judiciaires proférées à l’encontre des contrevenants.