Les éléments de la Police Nationale de la région de Maradi ont présenté, le vendredi 20 mai 2022, un groupe de malfrats, spécialisés dans le braquage et vol à main armée. Composé de huit (08) personnes, dont une femme enceinte, le groupe qui opérait dans la ville de Maradi, semait la peur et la psychose au sein des populations.
« Leurs opérations criminelles se sont accentuées pendant le mois de Ramadan », a indiqué le commissaire central de la Police de Maradi. Selon le Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Maradi qui a promis de prendre les dispositions nécessaires pour les punir conformément aux dispositions du Code pénal nigérien, « ces malfrats risquent 15 à 30 ans de prison ferme ».
Le chef du parquet de Maradi, Daouda Mamane, a expliqué qu’il s’agit « d’un réseau qui a été constitué pour venir commettre ce genre d’infractions à main armée, sur des motos. Or, ces infractions sont prévues par la loi pénale nigérienne, notamment en ses articles 309, 310 et 311 du Code pénal qui réprime le vol en réunion commis par deux ou plusieurs personnes ». Avec port d’armes, devait-il ajouter, « les circonstances sont aggravantes et le parquet prendra toutes les dispositions nécessaires pour leur infliger la sanction qui s’y est ».
Pour sa part, le gouverneur de la région, M. Chaibou Aboubacar, a tenu à féliciter et encourager la Police nationale et l’ensemble des forces de défense et de sécurité pour la réussite de cette opération qui a permis de mettre hors d’état de nuire, cette bande des malfrats. « Nous tenons à féliciter nos forces de défense et de sécurité, en l’occurrence la Police nationale qui a fait un excellent travail. Ils [les éléments de la police – NDLR] ont eu à mettre en déroute ces bandits qui ont traumatisé la ville », a-t-il déclaré, soulignant que « la population de Maradi a contribué, parce que l’affaire de sécurité est une affaire de tout le monde ».