Des irrégularités dans la nomination et les affectations des magistrats à la révision de l’ordonnance de création de COLDEF , en passant par le retard dans l’installation des hautes juridictions dissoutes c’est à quoi est caractérisé la déclaration du SAMAN rendue publique le 14 Novembre.
Le Syndicat Autonome des Magistrats du Niger SAMAN a dressé via une déclaration ce 14 Novembre des exigences au CNSP pour la bonne marche de l’exercice judiciaire au Niger. Dans cette sortie , le SAMAN se veut obtenir plus d’indépendance vis à vis de l’exécutif à travers «la réforme du statut des magistrats du parquet.»
Le syndicat se préoccupe sur l’ordonnance de la création de la COLDEF qui comporte des «dispositions empiètent sur les attributions du pouvoir judiciaire.» Le 10 Octobre dernier , le CNSP a effectué une vague de nomination et d’affection des magistrats jugée « incohérences et irrégularités» par le syndicat. Des voies outre celle du SAMAN se sont levées pour décrier le mouvement des magistrats.
L’ordre constitutionnel au Niger est à terre depuis l’arrivée du CNSP au pouvoir le 26 Juillet. Malgré la dissolution de la constitution et des certaines institutions , le CNSP a rassuré le peuple nigérien le respect de la séparation du pouvoir et les droits humains.
Des mois après le coup d’état , l’association des jeunes avocats du Niger AJAN s’est lamentée de «l’incapacité de la justice à faire respecter et exécuter ses propres décisions» après la prise de pouvoir militaire.
ISABNA
