Les droits humains sont menacés au Niger, selon Amnesty international et HRW

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Dans une déclaration conjointe publiée le jeudi 26 octobre, l’organisation Human Rights Watch et Amnesty International ont exigé aux autorités militaires au Niger la libération des personnes détenues arbitrairement. La vague d’arrestation place «le Niger sur une voie dangereuse en matière de droits humains .»

L’organisation Humain Rights Watch et Amesty international ont demandé le jeudi dans une déclaration commune la libération des personnes qualifiées « des détenues arbitraires» par les hommes en treillis au pouvoir.

Les deux organisations de défense des droits humains estiment que les autorités militaires se sont basés sur des «accusations motivées par des considérations politiques, et veiller à ce que les garanties d’une procédure régulière soient respectées.» Donc le CNSP devrait « immédiatement libérer les personnes détenues » ont-elles lancé.

La liberté d’expression menacée

Les ONG se sont par la suite penchées sur la liberté de la presse et d’expression au Niger pendant cette transition militaire. Pour la chercheuse chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch Ilaria Allegrozzi « les autorités devraient mettre fin aux détentions arbitraires, faire respecter les droits humains et garantir la liberté de la presse. »

Elle ajoute que ces arrestations arbitraires met le Niger dans une mauvaise posture en terme des droits humains. L’ arrestation de Samira Sabou est un cas Illustratif à la violation de la liberté de presse précise la déclaration.

Pour rappel , les évènements du 26 juillet ayant porté les militaires au pouvoir sous la bannière du CNSP se sont succédés par une vague d’arrestation des dignitaires du régime de Bazoum. Dans le box des détenus , on peut citer , Hamadou Adamou Souley, ancien ministre de l’Intérieur, Kalla Moutari, ancien ministre de la Défense, le fils de l’ancien président Sani Mahamadou Issoufou, ancien ministre du Pétrole et Ahmad Jidoud, ancien ministre des Finances tous placés dans les prisons de Filingué , Kollo et Say dans la région du Fleuve.

ISABNA