L’Egypte et la Tunisie se sont engagés à apporter leur contribution et de celle des pays arabes, dans les efforts pour ramener la paix en Libye.
Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi a confirmé que ses entretiens avec son homologue tunisien, Qais Saeed, reflétaient la volonté commune de traiter de nombreuses questions dont celle de la transition en Libye. « Mon frère, le président Qais Saeed, avons discuté de l’évolution de la crise libyenne, et nous avons souligné la nécessité d’activer le rôle arabe face à cette crise, et nous nous sommes félicités de la récente conclusion de la formation du pouvoir exécutif en Libye », a indiqué Al-Sisi cité par l’agence de presse libyenne.
« Nous avons affirmé notre volonté de lui apporter toute forme de soutien afin de lui permettre de remplir son rôle dans la gestion de la phase de transition, organiser les élections comme prévu à la fin de cette année, mettre fin aux ingérences étrangères et sortir toutes les forces étrangères, mercenaires, combattants et terroristes étrangers de la Libye de manière à assurer le rétablissement de sa stabilité totale et souhaitée et la préservation de sa souveraineté, intégrité territoriale, et les capacités du peuple libyen frère », a ajouté le président égyptien.
La Libye est dans une phase de transition très fragile pour le moment avec un nouveau gouvernement d’union nationale qui doit conduire le pays vers des élections générales en décembre prochain. Les anciens gouvernements rivaux ont accordé leur confiance au nouveau mais la question militaire rester très sensible et pourrait être une source d’un nouveau dérapage.
