Le gouvernement du Burkina Faso en guerre contre la désinformation

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Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Faso / @Prefaso

Alors que les informations vont dans tous les sens sur le terrorisme et autres sujet sensibles liés à la sécurité et la politique au Burkina Faso, le gouvernement a averti que les auteurs de fausses informations et les instigateurs de désinformations, ne resteraient pas impunis. Le gouvernement a appelé les burkinabés à faire preuve de « patriotisme et d’une citoyenneté responsable ».

Communiqué

De fausses informations mettant en cause l’engagement et l’unité des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la lutte contre le terrorisme sont véhiculées sur les réseaux sociaux par des Burkinabé qui ont fait le choix d’assurer ou de relayer la propagande de ceux qui endeuillent nos familles et jettent sur les chemins de l’exil interne des centaines de milliers de nos compatriotes.

Ces publications et agissements tendancieux qui sont de nature à impact, la cohésion au sein des FDS visent également à rompre le lien Armée-Nation, indispensables à une lutte victorieuse contre l’hydre terroriste. Dans ces moments difficiles que vit notre peuple, nous devons tous savoir raison garder e faire preuve de discernement. Il est impérieux d’éviter de porter dans l’espace public ou de se faire l’écho de publications incitant à la révolte, à la haine, à la violence et à la division entre les communautés.

J’en appelle au sens du patriotisme et d’une citoyenneté responsable de tous pour consolider, les fondements de notre vivre-ensemble et assurer à notre peuple la victoire contre ceux qui nourrissent le dessein de l’asservir par la division, la violence aveugle et la terreur.

En tout état de cause, il n’y aura pas d’impunité pour les auteurs de publications et autres agissements à caractère subversif, portant atteinte à l’ordre public, à la cohésion sociale et au moral des troupes. Aucune tolérance ne sera faite à ceux qui veulent par leurs actes accroitre la souffrance des populations déjà meurtries.