« Les chefs d’État [du G5 Sahel] ont réitéré leur volonté de tout mettre en œuvre pour améliorer la coordination entre la force conjointe, les forces de défense et de sécurité nationale et les forces internationales ». C’est l’une des principales résolutions issues du sommet extraordinaire des chefs d’État du G5 Sahel tenu ce dimanche 15 décembre à Niamey au Niger.
Ils étaient attendus sur une position rigide sur la présence ou non de forces étrangères dans la région sahélienne. Mais les chefs d’État du G5 Sahel ont plutôt souhaité améliorer leurs rapports avec les forces internationales que de les rejeter comme l’exige la rue. Selon le communiqué final du sommet extraordinaire, ils ont convenu de renforcer davantage leurs alliances et de mieux coordonner leurs actions sur le plan politique et stratégique et d’instruire les forces de défense et de sécurité pour une coordination efficace au niveau opératif et tactique.
Les chefs d’Etat du G5 Sahel ont saisi l’occasion pour lancer un appel aux Etats de la région pour un renforcement de la coopération entre les services de sécurité et de renseignements dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Ils en appellent également à la communauté internationale pour continuer à appuyer les efforts du G5 Sahel tout en renforçant son soutien en vue de conjurer définitivement la menace terroriste.