La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale a annonce ce jeudi 28 mai 2020, avoir revu les conditions de mise en liberté de l’ex-président de la Côte d’Ivoire Gbagbo et son ancien ministre Blé Goudé.
Les deux hommes vont toujours attendre, leur procès en appel pour crime contre l’humanité. Cependant, cette décision leur donne plus de liberté dans leurs mouvements. Assigné à résidence depuis leur acquittement le 15 janvier 2019, Charles Blé Goudé et Laurent Gbagbo peuvent « donc aller vivre dans un des 134 états parties au statut de Rome et donc en Côte d’Ivoire, à condition toutefois que les autorités du pays acceptent de les accueillir.« , annonce RFI.
Le média de la CPI a énuméré les quatre points révoqués. Lesquels sont des motifs d’espoir des partisans du Front populaire ivoirien (FPI) :
-Ne pas se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour ;
-Remettre au Greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport ;
-Se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du Greffe
-Se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés.
Toutefois, les autres conditions restent en vigueur. Par ailleurs, le média de la CPI rappelle que leur procès a été ouvert, le 28 janvier 2016 pour des charges de crimes contre l’humanité (Meurtre, viol, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire –tentative de meurtre, et persécution) prétendument perpétrés dans le contexte des violences post-électorales en Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. »
Les concernés pourront-ils rentrer en Côte d’Ivoire ? Sachant qu’ils sont sous la menace d’une condamnation à 20 ans de prison chacun suite à des procès par contumace dans leur pays d’origine.
