Covid-19 au Niger : Le Gouvernement constate la baisse des infections et explique le travail effectué

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Le Niger a été frappé par une deuxième vague de Coronavirus à partir de novembre 2020 et les autorités sanitaires ont dû prendre des mesures pour réduire la propagation. Le ministre de la santé est monté au créneau pour annoncer la réduction de cas mais aussi expliquer les mesures qu’il a fallu adopter.

« Actuellement, nous assistons à une diminution des cas, les cas hebdomadaires cumulés passant de 1,8 cas pour 100 000 personnes à 0,43 pour 100 000 personnes », a indiqué le ministre nigérien de la santé Botto Ahmet. Cependant il y a eu des dispositions prises par le gouvernement pour en arriver à ce résultat. « Pour freiner la propagation des infections, nous avons renforcé le traçage des contacts des voyageurs qui ont été testés positifs. Nous avons également fourni un ensemble de réponses comprenant le traitement, l’investigation, la recherche des contacts, la prévention et le contrôle des infections ainsi que des conseils aux patients sur un site », a expliqué le ministre.

Dans sa déclaration, l’hon. Botto Ahmet a également souligné le travail des experts multidisciplinaires qui ont été dépêchés dans plusieurs localités du Niger. « De plus, nous avons lancé un dépistage systématique des groupes de population à risque [migrants ou personnes dans les sites de déplacement] et l’isolement qui ont contribué à réduire la propagation de la communauté. Le déploiement d’équipes d’experts multidisciplinaires dans les régions touchées en raison de l’afflux de personnes à travers les frontières terrestres s’est avéré crucial dans la réponse », souligne le responsable gouvernemental.

Cependant, rien n’est fait tant que le virus n’est pas encore complètement vaincu, indique le gouvernement nigérien. Selon le ministre, il faut encore des mesures à renforcer. « La première mesure pour s’assurer que les cas restent faibles est de sensibiliser aux mesures de prévention. Les mesures déjà en place doivent être maintenues et même renforcées », indique Botto. Il ajoute que « tout cela doit être soutenu par une surveillance active et une prise de décision rapide, en particulier la notification des alertes, la liste et le suivi des contacts ».