La CAN Cameroun 2021 ( repoussée en 2022 ) aborde l’étape des huitièmes de finale ce dimanche 23 janvier 2022. Le Burkina joue le Gabon à 17 H (16 H GMT) et la Tunisie se coltine le Nigeria à 20 h ( 19H GMT). Que retenir de ses affiches ?
Le Gabon logé dans la poule de la « Mort » ( Groupe C : Maroc, Gabon, Comores et Ghana) a fini avec quatre buts marqués contre 3 encaissés (5 points). Alors que son adversaire du jour le Burkina Faso a dans la poule A fini aussi 2e, mais avec 4 points ( 3 buts inscrits et 3 encaissés). A la différence des Panthères du Gabon, le Burkina a perdu un match contre le pays hôte.
Les deux équipes se retrouvent pour la 3e fois dans une phase finale. Ceci avec une victoire 2-0 en 2015 pour le Gabon et un match à score de parité 1-1 en 2017 entre les deux formations. Sur le papier, le Burkina est favori pour cette première affiche des huitièmes. Le retour du capitaine Bertrand Traoré, le bon coup de pied de Sangaré et Bayala, sans oublier la défense de fer de Tapsoba et Dayô sont des atouts côté Etalon. Cependant, le Gabon devra compter sur Patrice Neveu dont le schéma tactique 3-5-2 est en mode réussite. En défense Écuele Manga est un patron éveillé et en attaque Boupendza et Allevinah font vaciller les défenses adverses.
Dans la deuxième affiche on assistera au remake du match de 3e place en 2019 en Égypte remporté par le Nigéria. Les Super Eagles ont fini 3e, cinq fois lors de leur 7 dernières CAN. En 2004 pour sa seule couronne, la Tunisie à domicile a éliminé le Nigeria en demi-finale, en 2006 le Nigeria de Jay-Jay Okocha a bien pris sa revanche aux tirs au but contre les Aigles de Carthage.
Leader de la Poule D avec 6 buts ( 1 encaissé) contre 4 buts (2 encaissés) par la Tunisie dans la poule F, le Nigeria fait parler surtout en attaque. Moses Simon, Samuel Chukwueze, Taiwo Awoniyi et Kelechi Iheanacho surnommé le porte bonheur sont les atouts de cette équipe. En défense William Troost-Ekong est le nouveau Général. Quant à la Tunisie Jaziri (1 but) et Wahbi Khazri ( 2 buts) seront les forces des Aigles de Carthage.
Une phase décisive où la Covid-19 intervient encore avec des cas côté Tunisiens et Comoriens. Plusieurs observateurs s’interrogent si la Covid-19 est-elle devenue une arme ?