Des hommes armés ont pris d’assaut une localité du nord du Burkina Faso mardi soir et y ont massacré des civils. Selon les informations, il s’agirait d’éléments appartenant à un des groupes djihadistes actifs dans la région.
Au moins neuf civils ont été tués par des combattants djihadistes présumés lors d’une descente mardi soir dans le village de Tassiri, dans la municipalité de Gorom-Gorom au nord du Burkina Faso. Un responsable sécuritaire sous anonymat, a indiqué que « Sept personnes, toutes des civils, ont été tuées », rapporte The Defense Post.
Plus tôt mardi, des membres d’une patrouille ont été tués lorsqu’un engin explosif improvisé (EEI) a explosé alors que leur véhicule traversait Ounobe, a indiqué la source. Un deuxième responsable de la sécurité a confirmé les deux incidents.
Ces attaques surviennent après une plus meurtrière, qui a eu lieu la veille et dans laquelle ont péri au moins 35 civils alors que leur convoi de ravitaillement dirigé par l’armée dans le nord, a explosé au contact d’un engin explosif improvisé.
Le Burkina Faso est en proie à une insurrection terroriste vielle de plusieurs années et qui donne à réfléchir aux autorités du pays. Le président militaire du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a juré que son pays vaincrait les groupes armés, mais depuis des années, ce sont les mêmes refrains que chantent les dirigeants au fil des temps.