Le Capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, déploie une stratégie ambitieuse pour un développement durable, axée sur l’autosuffisance et la valorisation des ressources locales. Lors de son discours à Manga le 15 juin 2025, il a insisté : « Il suffit d’avoir confiance en soi et d’oser. » Son plan s’articule autour de cinq priorités pour transformer l’économie et améliorer la vie des Burkinabè.
Premièrement, Traoré veut mettre fin à l’exportation brute du coton à bas prix. Le Burkina Faso se tourne vers la transformation locale pour produire fils, cotons médicaux et autres dérivés, captant ainsi une plus grande valeur ajoutée. Ensuite, la formation professionnelle est renforcée avec des laboratoires et salles techniques pour former jeunes, femmes et techniciens à l’industrialisation et à la fabrication de matériel agricole.
Pour dynamiser l’économie, chaque région disposera d’une industrie adaptée à ses atouts, réduisant les coûts et maximisant les ressources. Le désenclavement, via l’initiative Faso Mêbo, prévoit des brigades régionales de construction de routes d’ici 2026, avec des emplois locaux. Enfin, l’accès à l’eau est renforcé par des barrages, forages profonds et la réhabilitation des retenues d’eau pour booster l’agriculture.
Portée par une vision d’audace, cette stratégie vise un Burkina Faso résilient et autosuffisant. Malgré les défis sécuritaires, Traoré trace une voie prometteuse pour un développement économique durable.