A travers une déclaration rendue publique le 08 Novembre , l’association des jeunes avocats du Niger AJAN se lamente de «l’impossibilité pour les avocats d’assister certains de leurs clients, victimes d’arrestations extrajudiciaires» opérées par le CNSP après les évènements du 26 juillet. L’association a demandé l’arrêt de cette pratique extrajudiciaire et le respect de l’exécution des décisions de la justice.
L’association des jeunes avocats du Niger est sortie de son silence pour rendre publique une déclaration de presse le 08 Novembre. Dans cette déclaration l’AJAN témoigne son regret sur «la persistance des arrestations extrajudiciaires des citoyens , l’incapacité de la justice à faire respecter et exécuter ses propres décisions.»
Elle se lamente aussi de «l’impossibilité pour les avocats d’assister certains de leurs clients,victimes d’arrestations extrajudiciaires.»
Étant une association de défense de liberté et de l’égalité , l’AJAN attend du CNSP la prise en compte de sa décision de respecter et défendre les droits humains après la prise de pouvoir.
Elle demande par conséquent au CNSP d’abandonner cette manœuvre d’arrestations et de respecter « l’exécution de toutes les décisions de justice exécutoires.»
L’association souhaite que les détenus aient «le droit à un procès équitable, qui implique le respect du droit à la défense.»
Les évènements du 26 juillet se sont succédés par une vague d’arrestations des dignitaires du régime déchu de Bazoum Mohamed et de la journaliste blogueuse Samira Sabou. Les organisations de défense des droits humains ont intervenu pour dénoncer les arrestations et les privations des libertés.
ISABNA