Le CNSP dénonce le plan français de déstabilisation au Niger

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A travers une note de dénonciation du 28 Septembre , le CNSP fustige un plan des opérations de déstabilisation clandestine au Niger évoqué par un ex agent des services de renseignement français( DGES).

Sur les antennes de la chaîne française LCI , un ex agent des services de renseignement français ( DGES) Vincent Crouzet , déclare qu’«étant donné que notre ambassadeur et nos soldats ne sont plus des otages au Niger , dans notre position actuelle , nous aurons plus de flexibilité pour lancer des opérations de déstabilisation en secret.»

Le CNSP met en garde l’Elysée

En réponse à cette déclaration , le CNSP considère son contenu comme des menaces intolérables qui sont «voilées à l’encontre de la souveraineté et de la sécurité de notre pays.» «Le Niger ne saurait accepter ces plans machiavéliques visant à attenter à la stabilité de la nation» décide le CNSP.

«Le gouvernement met solennellement en garde contre toute velléité d’ingérence dans les affaires intérieures nigériennes. Notre vaillant peuple saura déjouer toutes les maneuvres subversives et défendre l’intégrité du pays » rassure les autorités militaires au Niger.

Depuis l’avènement du coup d’état militaire du 26 Juillet mettant Bazoum hors du palais présidentiel , la relation entre Niamey et Paris se dégrade en cascade. l’Elysée n’a jusqu’à présent reconnu les militaires au pouvoir en tant que nouvelles autorités du Niger.

Rupture entre Niamey et Paris

Le Niger a engagé une procédure particulière pour couper le cordon ombilical avec la France à travers la suspension de la coopération militaire , le départ de l’ambassadeur français au Niger et le retrait de 1500 soldats français au Niger. De son côté la France a exigé aux institutions françaises de couper ses coopérations avec le Niger , Burkina Faso et Mali.

Il est important de rappeler que la France a soutenu dès le début de la situation , le dessein d’intervention militaire au Niger de la CEDEAO dans le but de rétablir Bazoum dans ses fonctions. Une éventuelle attaque qui aménuise son exécution au profit du dialogue suggéré par les anciens hauts fonctionnaires d’état du Niger et par la volonté de la masse populaire nigérienne.

ISABNA