Alors que la menace terroriste arrive à la frontière de certains pays côtiers d’Afrique de l’ouest, des milliers de personnes fuient les violences au Togo, rapporte le gouvernement.
Dans une déclaration vendredi, les autorités du Togo ont indiqué que plus de 4 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile cette année à la suite d’attaques djihadistes dans le nord du pays. Elles estiment que les personnes qui se déplacent sont à la fois de togolais mais aussi des burkinabés qui avaient traversé la frontière pour échapper aux attaques des militants islamistes.
L’insurrection djihadiste qui a envahi presque tout le sahel, a progressé pendant toutes ces années et s’est retrouvée aux portes des pays côtiers jusque-là épargnés. Le Togo et le Bénin sont touchés par des attaques ces derniers mois et avec le Ghana et la Côte d’Ivoire, ils sont de plus en plus préoccupés par l’avancée des terroristes plus au sud des pays de la région du Sahel.
Il y a eu au moins cinq attaques dans le nord du Togo au cours de l’année dernière. Le ministre des Communications a déclaré que les victimes de la violence bénéficiaient d’un soutien psychologique et que les élèves déplacés se verraient proposer une éducation dans les écoles des communautés d’accueil.